Stéphane Eicher, pas un ami comme toi...
Le chanteur suisse s'entoure de sept automates qu'il réussit à commander, ou pas... Une part de hasard qui fait le sel de ce concert. Et la redécouverte de tout son répertoire. Un délice.
Eicher joue les merveilleux fous chantants sur ses drôles de machines. Il réinvente totalement ses classiques interprétés par cette merveilleuse fanfare automatique entre acoustique et électrique.
"J'ai vu le film The Sound of Belgium. Les Belges ont inventé l'électro dansante avec les orchestrations de l'usine Decap, à Anvers, qui existe toujours. J'ai eu l'idée d'y aller pour fabriquer des instruments modernes. Pat Metheny avait fait ça, mais dans une idée de nostalgie des années 20-30. En France, F.M. travaille comme ça aussi, Trimpin à Seattle, et Felix's Machines à Brighton. Nous sommes une poignée à adopter cette démarche." Ce sont des instruments de musique mécaniques, mis en sons et mouvements par des roues dentées, des engrenages, des horlogeries, des pistons. Aujourd’hui, l’électronique de pointe et l’hydraulique la plus fine sont mises en jeu.
Le chanteur suisse, 54 ans interprète les titres emblématiques de sa carrière auxquelles le public reste très attaché, comme Déjeuner en paix, Combien de temps ou Pas d'ami qui trouvent à cette occasion une seconde jeunesse au cœur de cet époustouflant cabinet de curiosités musicales.
